Mardi 12 novembre, la Fondation du Patrimoine a présenté les cent projets de restauration soutenus par l’organisme en France. Parmi eux, si églises sont situées dans les départements des Pyrénées. La collecte des dons est relancée à cette occasion.
Depuis plus de 25 ans, la Fondation du Patrimoine a accompagné la mise en oeuvre de plus de 35.000 projets de restauration en France. Parmi ces bâtiments du patrimoine bâti et non bâti, il y a bien sûr les lieux de culte, et les Eglises, dont on sait l’état de délabrement (5.000 dans un état avancé selon une estimation du quotidien espagnol ABC). Une mission qui semble tenir à coeur de nombreux Français puisque les donations de l’organisme ont triplé entre 2018 et 2022.
La conséquence, c’est que la Fondation est parvenue à mobiliser 16,7 millions d’euros en soutien au patrimoine religieux des villages. Une partie de cette somme, 6,6 millions d’euros, va être dirigée vers les cent « petites Notre-Dame » des villages et des petites villes françaises. La bonne nouvelle, c’est que six églises des Pyrénées vont pouvoir en bénéficier, l’annonce a été faite le mardi 12 novembre. La mauvaise, c’est qu’en dépit des sommes mobilisées, ces projets de restauration nécessitent encore des dons de particuliers pour être menés à leur terme. Le point sur ces six projets soutenus par la Fondation du Patrimoine.
Les projets soutenus par la Fondation
Dans le Pays Catalan, l’Eglise Saint-André d’Olette (66) est le seul projet du département qui a été retenu par la Fondation.
L’église présente des fissures, des déformations de la charpente et une couverture défaillante, nécessitant une restauration urgente. Les travaux, échelonnés sur plusieurs années, commenceront par la consolidation de la structure et l’étanchéité. Ensuite, les façades et l’intérieur seront restaurés. Plus d’informations et dons en cliquant ici
Dans l’Aude, c’est l’Eglise Notre-Dame de la Lauze, située à Miraval-Cabardès qui a le soutien de l’organisation.
L’édifice, endommagé par des infiltrations et des effondrements, présente des risques pour sa toiture et ses peintures murales. La restauration, prévue en plusieurs phases, débutera par le chevet, la sacristie et la façade nord, avant de se poursuivre avec les autres façades, le clocher et l’intérieur de l’église. Plus d’informations et dons en cliquant ici
En Ariège, l’ancienne Cathédrale de Mirepoix nécessite d’importants travaux. 513.765 euros sont recherchés.
Après des travaux extérieurs sur la charpente, les couvertures et les façades, la restauration intérieure urgente de la cathédrale vise à consolider maçonneries et voûtes. Elle se poursuivra avec la restauration des murs, sols, mobilier, et décors peints. Plus d’informations et dons en cliquant ici
En Haute-Garonne, l’Église paroissiale Saint-Sulpice, à Saint-Sulpice-sur-Lèze, est à la recherche de 20.000 euros.
La priorité est la restauration de la toiture de la nef pour assurer l’étanchéité, suivie de la protection des vitraux, du piquage des murs, et de la mise aux normes de sécurité et accessibilité. Ces travaux initient une série de rénovations pour restaurer l’église. Plus d’informations et dons en cliquant ici
Dans les Hautes-Pyrénées, c’est l’Eglise Saint-Hilaire de Montgaillard qui doit faire l’objet de travaux, pour 50.000 euros.
Le clocher présente des problèmes de stabilité et de maçonneries dégradées, notamment des corbeaux et pierres détachées. Ces altérations, dues à des défauts de conception et à la mauvaise qualité des pierres, nécessitent leur remplacement pour garantir la sécurité et la préservation de l’église. Plus d’informations et dons en cliquant ici
Enfin, dans les Pyrénées-Atlantiques, la Fondation mobilise les donateurs pour remplir la cagnotte de 30.000 euros pour l’Eglise Saint-Julien d’Antioche, à Ascarat, et surtout pour son clocher.
Le clocher est effectivement menacé d’effondrement. Des travaux sont aussi nécessaires pour sécuriser le bâtiment : charpente, menuiserie, peintures et vitraux. Plus d’informations et dons en cliquant ici