C’est parti pour la 91e édition de la fête nationale du Mérens. Originaire de la haute vallée d’Ariège, dans les Pyrénées, le cheval de Mérens, baptisé par les locaux « le prince noir de l’Ariège » est réputé pour sa robustesse. Doux, gracieux, ce petit équidé d’1,45 m à 1,55 m, au garrot qui conjugue parfaitement endurance et élégance, pourrait bien être l’un des plus anciens de son espèce.
L’épreuve d’approbation à Prat-Bonrepaux
Ainsi, chaque année, des éleveurs de la France entière (et au-delà) mettent leurs chevaux en compétition à l’occasion de la fête nationale de cette race emblématique, qui se déroule depuis presque un siècle à Bouan : « Tous les ans, nous recevons des éleveurs de tout le pays et de l’étranger, et cette année, nous accueillons des éleveurs Italiens et Belges, qui ont fait spécialement le déplacement », explique l’équipe organisatrice.
Aussi, avant de se retrouver à Bouan, les éleveurs participeront aujourd’hui à une épreuve décisive qui se déroule à Prat-Bonrepaux : « C’est l’épreuve d’approbation étalon. Cette épreuve est obligatoire pour les mâles Mérens qui veulent se reproduire, il y a quatre épreuves en tout. À partir de demain, la fête reprend sa place à Bouan ».
Les champions suprêmes mâles et femelles élus dimanche
Ainsi, durant cinq jours (jusqu’à dimanche 18 août), différents concours vont s’enchaîner (concours d’utilisation, attelage, maniabilité montée, équidés cup, etc.), et seront décisifs pour la sélection des champions suprêmes mâles et femelles de l’édition 2024.
Plus d’informations sur https://chevaldemerens.com
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