Simon Bertoux a rappelé que l’ensemble du département a été labellisé « Territoire d’industrie », une distinction qui apporte notamment des ressources pour accompagner la transition vers une industrie plus verte. Parmi les principaux projets économiques évoqués par l’État figurent l’inauguration de la « ZAE Gabriela 2 » à Pamiers, ainsi que la réalisation du projet industriel de Victor Lamego, « Geotex ». Ce projet vise à produire des géotextiles capables de remplacer des matériaux d’origine pétrochimique dans les secteurs de la construction et de l’agriculture, à Laroque d’Olmes. Pour soutenir cet investissement d’environ 20 millions d’euros, l’État a octroyé une subvention de 6 millions d’euros.
En parallèle, un recensement des projets à l’échelle départementale a révélé un « certain dynamisme », selon le préfet de l’Ariège. « Il y a un élan dans la création d’emplois sur ce territoire, de nombreux chefs d’entreprise développent leurs activités. Certains ont besoin d’aide, d’autres non (…). Nous allons soutenir certains d’entre eux à travers un appel à projets », a-t-il ajouté.
« Il est crucial de renforcer le travail social, les maraudes »
Le préfet a également mis en avant les efforts déployés pour renforcer la sécurité à travers des actions ciblées, notamment deux opérations « place nette ». À Foix, un trafic de stupéfiants a été démantelé, tandis qu’une opération a été menée sur la RN20. La présence des forces de l’ordre a été accrue dans les centres-villes, et des actions de nettoyage des tags ont été réalisées. À Foix, 75 verbalisations pour alcoolémie ont été effectuées cette année. Cependant, Simon Bertoux insiste sur l’importance d’intensifier le travail social pour traiter le problème des marginaux alcoolisés en centre-ville : « Le point de rassemblement devant le casino, très actif au printemps, a disparu depuis l’opération place nette. Bien qu’ils soient moins nombreux, ils sont désormais plus présents dans les rues commerçantes, impactant l’activité économique. Il s’agit d’un groupe de 5 ou 6 personnes, et il est crucial de renforcer le travail social, les maraudes, et de s’attaquer à leur addiction pour résoudre durablement ce problème. »