La dermatose nodulaire contagieuse bovine (DNCB) a été détectée sur deux exploitations espagnoles proches des Pyrénées-Orientales. La Chambre d’agriculture de l’Ariège appelle à la vigilance et conseille aux éleveurs de redescendre leurs troupeaux d’estive pour prévenir toute propagation de la maladie.
Deux foyers confirmés en Espagne, vigilance accrue en Ariège
La Chambre d’agriculture de l’Ariège a publié ce mardi 7 octobre un communiqué qui appelle à la plus grande prudence.
Des cas de dermatose nodulaire contagieuse bovine (DNCB) viennent en effet d’être confirmés sur deux exploitations de l’Empordà, en Espagne, tout près de la frontière avec les Pyrénées-Orientales.
Une zone de surveillance déjà activée
Face à cette découverte, les autorités espagnoles et françaises ont réagi rapidement.
Depuis le 4 octobre, une zone de surveillance a été mise en place, couvrant 75 communes des Pyrénées-Orientales.
« L’Ariège n’est pour l’instant pas concernée par ces restrictions. Mais nous ne sommes pas à l’abri du développement d’autres foyers plus proches de nous, en France ou en Espagne, qui nous placeraient alors en zone de surveillance », prévient la Chambre d’agriculture.
Des restrictions possibles si la maladie progresse
Si de nouveaux cas apparaissaient, plusieurs mesures pourraient être immédiatement appliquées :
- Interdiction des mouvements de bovins dans, vers et depuis la zone, y compris pour les troupeaux encore en estive ;
- Blocage de la commercialisation des animaux, sauf ceux destinés à l’abattoir ;
- Annulation des foires, marchés et rassemblements d’animaux ;
- Renforcement des mesures de biosécurité dans les élevages ;
- Surveillance vétérinaire accrue et recensement de tous les élevages bovins.
Les éleveurs invités à anticiper la descente d’estive
Alors que la période de descente d’estive touche à sa fin, la Chambre d’agriculture de l’Ariège et la Fédération pastorale conseillent aux éleveurs de ne pas prolonger inutilement le pâturage en montagne.
« Nous recommandons de redescendre les bovins dès que possible et de commercialiser rapidement les animaux que vous souhaitez vendre », précise la Chambre.
Un appel à la vigilance et à la responsabilité
« Il est de notre devoir de vous alerter, mais libre à chacun d’agir en connaissance de cause », ajoute l’institution agricole, qui reste en veille permanente avec les autorités compétentes afin de tenir les éleveurs informés de toute évolution de la situation.